7- Sicile Normande 1139 à 1189


De l’Apothéose au Déclin
  
L’ordre normand règne désormais sur l’Italie méridionale et la Sicile unifiées. Un ordre surprenant, sans oppression, alors que l’écho de féroces batailles est à peine éteint ... C’est que, comme le souligne Pierre AUBE, « l’originalité de la civilisation normande, c’est le refus de faire table rase du passé...l’acharnement à adapter....c’est la tolérance et le respect des particularismes sans lequel l’état n’a de chance de s’imposer que par la contrainte ... ». « Les latins, les Grecs, les Juifs, les Sarrasins seront jugés selon leur lois » énonce un diplôme de franchise octroyé à CATANE.
Même si le roi se revendique hautement chrétien, il ne remet nullement en cause le principe du respect des croyances et des cultes. Dans les mosquées, on continue à commenter le Coran. Les musulmans sont traités avec une particulière bienveillance et le roi choisit parmi eux ses officiers, sa garde rapprochée, un bon nombre de ses fonctionnaires, sans oublier une redoutable légion arabe qui lui permet de combattre les troupes pontificales sans risque d’excommunication. L’existence d’un harem royal, surveillé par des eunuques musulmans, soulève l’indignation de PIERRE de BLOIS, effrayé par la liberté de mœurs de ce monarque enturbanné, ce « tyran à demi musulman », régnant sur « une terre monstrueuse peuplée d’infidèles... »
Les Grecs de Sicile conservent également leurs popes, leurs églises, leurs dogmes ; les Juifs bénéficient de la même mansuétude, continuent à lire le talmud dans leurs synagogues, alors qu’ils souffrent déjà de persécutions en Europe. Ils sont même appréciés pour s’adonner, sans risque de sanctions ecclésiastiques aux activités de prêt avec intérêt ou d’assurances. Mais cette symbiose des cultures n’est sans doute rendue possible que par l’arbitrage d’un véritable état et d’un pouvoir royal ne tenant son autorité que de dieu lui-même.
 
Les Assises d'ARIANO.
 En 1140, ROGER II réunit ses vassaux près d’ARIANO et promulgue les lois qui sont restées dans l’histoire sous le nom des Assises d’ARIANO (une même dénomination valant pour l’Assemblée et pour les actes). Ces lois bousculent sérieusement les institutions féodales, pourtant introduites en Italie méridionale par les Normands et constituent une étape très importante dans la genèse de l’Etat moderne. Pour bien le comprendre, il faut rappeler les caractères originaux de la féodalité : des pouvoirs polycentriques, fondés sur la propriété d’un fief et hiérarchisés dans une relation personnelle de dépendance, essentiellement militaire entre vassal et suzerain et où le roi, au sommet de la pyramide des vassaux est le premier entre des égaux. Le propriétaire du fief est titulaire de droits personnels féodaux (bénéfices) ou seigneuriaux qui lui permettent de jouir de son fief et d’y exercer des prérogatives qui relèvent d’une véritable appropriation privée du pouvoir politique et de la puissance publique (police, justice, fiscalité et même parfois monnaie).
            Or les Assises portent un coup rude à cet assemblage. D’abord parce qu’elles rappellent que l’exercice du pouvoir royal est d’essence divine. La représentation symbolique a d’ailleurs précédé largement l’expression législative de ce concept, d’origine romaine et byzantine. Les représentations du Christ Pantocrator (puissant sur toute chose) multipliées dans un style oriental à CEFALU (1131) et dans la chapelle palatine de Palerme (1132-1140).
 
 C’est l’incarnation d’un Dieu jugeant le monde, dont le ROI JUGE qui règne ici-bas est le mandataire temporel. Le couronnement de Roger par le Christ (église de MARTORANA) lève toute ambiguïté d’interprétation.
         
Cette conception (par Dieu règne le Roi) justifie le pouvoir absolu du roi (contester le jugement du roi est interdit ; la rébellion contre le roi est une rébellion contre l’ordre divin). Mais elle a aussi pour corollaire la nécessité d’une légitimation du roi par le sacre et donc une dépendance de l’Eglise, source de multiples conflits à venir entre pouvoirs temporels et spirituels.
Deuxième message des Assises : la loi ne s’applique plus à l’échelle réduite du seigneur. Valable pour l’ensemble du royaume, elle devient territoriale, se sépare de la personne de son fondateur et désaccouple la souveraineté et les propriétés.
Enfin, la supériorité et l’indépendance du pouvoir royal sont consacrés. Un droit pénal, étatique, exercé par des magistrats nommés par la couronne se substitue au compromis judiciaire et à la vengeance privée des sociétés barbares. Les innovations sont remarquables : ce droit pénal, qui a pour objet de préserver la paix civile, s’impose à tous, y compris aux barons, il introduit la notion de délit intentionnel (alors que, jusqu’ici n’étaient pris en compte que la matérialité et la gravité des actes) et qualifie les délits a priori.
Certes, cet inventaire est représentatif d’une société agricole (couper un arbre peut entraîner l’amputation, incendier une récolte est passible de la peine de mort, l’abandon de terre est pénalisé), catholique (l’outrage à la religion est sévèrement puni) mais aussi d’une société  machiste (l’adultère est puni par la coupure du nez de LA coupable). L’échelle des sanctions est cependant mal définie et reste encore à l’appréciation souveraine du roi.
 Sous l’autorité du roi assisté par un conseil (le Curia-regis), l’administration du royaume est confiée à des corps de fonctionnaires hiérarchisés. Au sommet deux grands services coiffés par une cour des comptes ; un service financier- l’autre concernant l’administration locale- . L’un comme l’autre tiennent des registres en grec ou en arabe et des actes où il n’est pas rare de voir coexister Allah tout puissant et le Dieu des chrétiens ou la vierge Marie... Le tout est coiffé par un personnage, sorte de premier ministre dont on a conservé le nom arabe de vizir, émir des émirs (le plus célèbre d’entre eux sera Georges d’Antioche). On comprend aisément qu’un tel édifice juridique et administratif, reposant sur la suzeraineté exclusive du roi, n’ait pas soulevé l’enthousiasme des barons normands, tenus par ailleurs à l'obligation de fournir au souverain de façon permanente, une assistance militaire proportionnelle à l’importance du territoire leur ayant été concédé.
En outre, et non sans raison, ils interprètent la nouvelle institution comme le retour au modèle despotique et autocratique de la bureaucratie orientale et byzantine qu’ils ont éradiquée de l’Italie méridionale. Aussi les barons récalcitrants vont se soulever à plusieurs reprises, sous l’impulsion notamment de Robert de Capoue, des révoltes qui seront écrasées dans le sang avec une brutalité inouïe.
Les principes des Assises d’ARIANO vont toutefois être pérennisés pour sept siècles et même constituer la source du droit italien, tout en posant les principes fondateurs de l’Etat Nation qui n’apparaîtra que des dizaines d’années plus tard, dans l’Angleterre d’Henri II Plantagenêt ou la France de Philippe Auguste.
- Une culture métissée.
            Précurseur en matière politique et institutionnelle, le royaume normand l’est aussi dans le domaine de la culture où il annonce et prépare, non seulement les grands projets de FREDERIC II mais aussi les révolutions de la pensée, de la science et de l’art qui exploseront trois siècles plus tard lors de la « Renaissance ». En effet, le caractère pluraliste du royaume où se déploient les trois grandes cultures latine, grecque et arabe l’autorise à s’affranchir précocement de l’idéal chrétien médiéval dont le dogme domine (et anesthésie ?) les recherches scientifiques et techniques en occident. Les études et la pensée greco-latine, orientées vers l’étude des phénomènes naturels et l’universalisme ressuscitent alors, sous l’impulsion des savants arabes et grecs orientaux qui en sont restés les dépositaires.
 
Astrolabe arabe du Xè siècle
 
C’est ainsi que se combinent à la fois les mythes importés des épopées franques et celtes (la chanson de Roland, les chevaliers de la table ronde ) véhiculés par les troubadours, l’érudition des médecins et des philosophes antiques, avec la rigueur des mathématiciens, astronomes et cartographes, arabes, juifs, grecs et latins . L’ouvrage le plus représentatif de cette culture syncrétique et encyclopédique est bien le « livre de Roger », l’œuvre géographique la plus importante que nous ait légué le moyen âge, rédigé à l’intention de Roger II par le cartographe arabe AL IDRISI . Mêlant cartes et monographies sur la faune, la flore, les cultures, les races et les langues, il est même complété par une cartographie géante , gravée sur un disque d’argent, figurant la terre, de 2 m de diamètre et pesant 150 Kg ! Mais il nous faut citer aussi les bibliothèques de Syracuse, Palerme, Messine où sont conservés, traduits, commentés les manuscrits d’ARISTOTE, les traités d’optique d’EUCLIDE, les oeuvres de PLUTARQUE, de géographie et de sciences naturelles de PTOLEMEE .
La faculté de médecine de SALERNE, baptisée « cité d’Hippocrate » est célèbre dans le monde entier. On y enseigne non seulement la théorie des quatre humeurs déterminantes des tempéraments (sanguin, biliaire ....) d’Hippocrate mais il s’y développe aussi une médecine presque « moderne »reposant sur la logique du diagnostic et des symptômes. Il faut citer aussi l’internationalisme scientifique de l’école de PALERME où sont enseignés zoologie, botanique, herboristerie,  homéopathie, astronomie, physique, l’école des traducteurs de NAPLES sans oublier les œuvres poétiques en arabe et grec. Mais ceci ne donne qu’un aperçu du bouillonnement culturel que la prospérité du royaume et la curiosité intellectuelle et scientifique de ROGER II (il parle trois langues, est passionné de mathématiques, d’algèbre, d’astronomie et de géographie) suscitent et développent ... 
Cent ans à peine se sont écoulés entre l’arrivée fracassante des brutes blondes, terreurs du monde, et le règne de ce monarque « éclairé » et subtil.
 
1141-1148 : Construction de la cathédrale de Cefalu. :
38° 2' 23.58" N  14° 1' 22.37" E
 
Les chroniqueurs de l’époque se sont interrogés sur la vraie nature du royaume normand d’Italie, souvent pour en déplorer la « bâtardise » plutôt que pour en admirer l’étonnant « métissage ». Si les conquis ont indubitablement imprimé une profonde empreinte sur les conquérants, l’inverse peut être aussi bien démontré. Outre l’imprégnation par les mythes de l’occident l’influence normande s’est manifestée de façon privilégiée dans l’architecture des forteresses mais surtout dans l’architecture religieuse et l’Art. Rien d’étonnant à une époque où l’art est religieux et où les prêtres architectes (Robert de GRANDMESNIL) exercent leurs talents en Italie après l’avoir éprouvé en Poitou ou en Normandie. Sans entrer dans une comparaison qui relève de spécialistes, et compte tenu d’une technique architecturale qui, sans plans graphiques ni maquettes, reproduit des modèles types, on peut relever dans les édifices religieux de l’Italie méridionale des caractéristiques appartenant spécifiquement à la tradition normande.
On peut ainsi citer : Les doubles tours de façade (CEFALU, ANGLONA, MOLFETTA), souvent combinée par un décor de bâton brisé (porche d’ANGLONA) ou d’arcs entrelacés (MONREALE) ; les modèles normands sont ici JUMIEGES ou les églises de CAEN (Saint Etienne, Saint Nicolas, La Trinité).
 
Le porche en saillie (avec motif du bâton brisé) à ANGLONA, à la Sainte Trinité de MILETO, inspiré des églises du CALVADOS légèrement antérieures (Saint CONTEST, FONTAINE HENRY, OUISTREHAM, MOUEN , AUVILLARS).
Le déambulatoire semi circulaire avec chapelles rayonnantes : 3 chapelles à VENOZA et ACERENZA reproduisent le dispositif de la crypte de la cathédrale de ROUEN, cinq chapelles à AVERSA, comme à Saint SAVIN sur Gartempe en Poitou.
 
- Les absides échelonnées de MILETO, de CEFALU, qu’on retrouve à l’abbatiale de BERNAY (l’architecte est ici GUILLAUME de VULPIANO) ou à Saint EVROULT dans la Manche sur le modèle CLUNISIEN (Robert de GRANDMESNIL).
- Des situations figuratives sur les chapiteaux : AVERSA, VENOSA, SAN BENEDETTO de BRINDISI, cloître de CEFALU, de facture typiquement normandes ou des bas-reliefs de type narratifs.
 
1146-1149 : Les Normands se rendent maîtres de toutes les villes du littoral africain entre Tripoli et Tunis.
1149 : Le pape Eugène III reconnaît de nouveau le monarque sicilien dont il sollicite l’intervention contre les Romains rebelles à son autorité.
1154 : Mort de Roger II. Son fils, Guillaume Ier, lui succède et règne jusqu’en 1166.
 
2) LE DECLIN
 
On imagine que succéder (en 1154) à un tel père que Roger II  n’est pas chose facile. Aussi a-t-on tendance à relever dans le règne de GUILLAUME 1er, second fils de ROGER l’amorce de la décadence du royaume normand.
Toutefois, Guillaume 1er dit « le mauvais » doit surtout son image à la réputation désastreuse que lui a bâtie son biographe HUGUES FALCAND qui lui était très hostile (démontrant encore une fois que l’histoire appartient au clerc qui manipule l’écrit).
Certes, la force de caractère du nouveau roi ne semble pas à la mesure de sa stature physique. Il nous est décrit comme « indolent, s’adonnant avec excès au commerce des femmes... ». C’est à coup sûr un esthète et un épicurien. Il le démontre en faisant bâtir, dans un style purement arabe, le palais de la ZISA  (« splendide » en arabe), résidence de délassement dans l’immense jardin de la « Conque d’or », doté de fontaines et de raffinements (une « climatisation » par ventilation, des thermes ...) dignes d’un calife. L’histoire retient également la faiblesse de sa réaction lors de l’assassinat du grand chancelier MAION DE BARI, honni par les barons normands, et la férocité d’une répression soutenue par les musulmans, qui le conduira à raser BARI.
 
Néanmoins, l’habileté diplomatique de Guillaume 1er et la façon dont il exerce un délicat jeu de bascule entre la papauté et les deux empires germaniques et byzantin peuvent être mises à son actif. Il parviendra même à signer une paix de trente ans avec Byzance ... Son règne, bien qu’il doive abandonner aux arabes les trop ambitieuses conquêtes de Roger II en Afrique (SFAX, DJERBA, TRIPOLI) s’achève d’ailleurs par une victoire de l’armée normande sur les troupes du pape ALEXANDRE II à Rome. La réconciliation avec l’empire germanique est d’ailleurs scellée à cette occasion par le mariage de CONSTANCE, fille posthume de Roger II et petite fille de Robert Guiscard, avec HENRI, fils de Frédéric Barberousse. Cette union, passée presque inaperçue annoncera de funestes présages pour les Normands.
1156 : Guillaume bat les Byzantins qui menaçaient l’Italie du Sud.
1156-1160 : Perte des positions gagnées en Afrique du Nord sous Roger II.
1160 : Le premier ministre, Maion de Bari, est assassiné à Palerme, et l’émeute dégénère en pogrom antimusulman.
1165 : Le roi de Sicile se réconcilie avec la papauté – qui voit en lui un contrepoids nécessaire face à l’empereur Frédéric Barberousse – et installe à Rome Alexandre III.
1166-1189 : Règne de Guillaume II. Régence de Marguerite de Navarre jusqu’en 1171.

- Guillaume II le Bon.
A la mort de GUILLAUME 1er, GUILLAUME II, (1166) lui succède, a treize ans     
 
Beau, grave et cultivé, il bénéficie à son avènement d’un préjugé très favorable, qui se confirme dans le qualificatif de « bon », aussi bien auprès des peuples que des barons normands, pourtant professionnels du pronunciamiento. La régente MARGUERITE de NAVARRE, s’attache habilement l’armée en doublant les soldes et suspend les taxations répressives qui frappaient les ex villes rebelles. Mais elle doit faire face à un contexte difficile pour arbitrer entre les différentes forces politiques en présence, fonctionnaires et cadres grecs et musulmans, grande aristocratie normande des barons, hauts prélats. La couronne croit résoudre ces contradictions en faisant appel, par l’intermédiaire de ROTROU, oncle de la régente et archevêque de Rouen à  un Normand de France pour succéder comme chancelier au CAÏD PIERRE, émir des émirs, chassé par une cabale. L’élu, ETIENNE du PERCHE, accumule les maladresses, débarque avec une suite démesurée, s’attaque aux privilèges des fonctionnaires et accomplit l’exploit de fédérer à la fois toutes les communautés contre lui et de ranimer les ressentiments qui les divisent. Les Français sont massacrés à MESSINE, PALERME dans cette effervescence notre jeune apprenti chancelier ne doit son salut que dans une fuite en Palestine.
Bien que les « animateurs » de la rébellion restent maîtres du pouvoir jusqu’à sa majorité, Guillaume II révèle d’évidentes qualités en ramenant la paix intérieure tout en menant une très active politique extérieure dans le conflit qui oppose le pape ALEXANDRE III qu’il soutient contre FREDERIC BARBEROUSSE. Ses ambitions orientales rencontrent moins de succès (échec devant ALEXANDRIE en Egypte, défaite par les armées byzantines après la prise de THESSALONIQUE, soutien tardif et inefficace aux Croisés en Palestine.)
 
Dans le royaume, et à l’image de ses ascendants, il veut frapper les imaginations par des réalisations de prestige, symbolisant sa richesse et l’investiture divine de son pouvoir. C’est la CUBA, lieu de délices, ZISA redondant, où un palais protégé par un enduit hydraulique rouge se reflète de façon féerique dans les eaux d’un lac. C’est surtout l’abbatiale de MONREALE où Guillaume entend rivaliser avec la magnificence des réalisations de son grand-père, la chapelle PALATINE et la cathédrale de CEFALU.
MONREALE, à l’image du syncrétisme de CEFALU,  est l’illustration du métissage byzantin, arabe, latin, normand. Les absides sont décorées d’arcs entrecroisés d’ogives dont les arcades encadrent un  placage de pierres, dans un style proche des constructions arabes. L’intérieur abrite le plus grand ensemble de mosaïques, art byzantin de prédilection, de toute l’Italie. Un cloître est adossé à la construction dont les 228 colonnettes sont ornées de décors polychromes et coiffés de chapiteaux ouvragés de facture normande.
 Cette magnificence est couronnée par le mariage princier qui unit ce descendant de TANCREDE de HAUTEVILLE à Jeanne d’Angleterre fille de Henri II PLANTAGENET, roi d’Angleterre. Hélas, cette union restera sans descendance.
 
1169 et 1175 : Pise et Venise s’entendent avec le roi normand de Sicile.
 
1174 : Échec de la flotte sicilienne devant Alexandrie.                           
 
1177 : Conclusion, pour quinze ans, de la trêve de Venise entre Guillaume II et Frédéric Barberousse
1178 : Fondation de l’abbaye de Monreale, suivie en 1185 de la construction de la nouvelle cathédrale de Palerme. GPS 38° 4'53.83"N 13°17'32.10"E
 
1185 : Échec de l’offensive lancée par Guillaume II contre l’Empire byzantin. Prise de Durazzo et de Salonique, suivie du désastre d’Amphipolis et du repli de la flotte lancée contre Constantinople.
1186 : Mariage du futur empereur Henri VI et de Constance, fille posthume de Roger II, tante de Guillaume II, héritière du royaume de Sicile au cas où ce dernier mourrait sans enfant.
 
1189 : À la mort de Guillaume II, les Siciliens portent sur le trône Tancrède, comte de Lecce, bâtard du fils aîné de Roger II.

 



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